Les macro-hormones hypophysaires circulantes : des macro-prolactines mais pas que… - 25/09/22
Resumen |
Objectif |
L’observation de concentrations sériques de stimulines hypophysaires anormalement élevées au regard des hormones périphériques et du contexte clinique doit faire évoquer une interférence analytique ou la présence de macro-hormones hypophysaires [1 ]. Notre objectif était d’évaluer la transférabilité de l’« algorithme » de recherche de macro-prolactine, macro-hormone la plus courante, aux autres stimulines hypophysaires dans ces situations.
Matériels et méthodes |
Les concentrations sériques de FSH, LH, TSH ont été déterminées par immunoanalyse (Cobase®), puis vérifiées sur un autre automate d’immunoanalyse (Liaison XL®), après dilutions, puis après précipitation au PEG. Les différentes formes circulantes de ces hormones ont finalement été caractérisées par chromatographie filtration sur gel (Ultrogel® AcA 54).
Résultats |
Nous rapportons trois cas d’augmentation inexpliquée de gonadotrophines sériques (1 FSH et 2 LH>50 UI/L) dans un contexte d’hyperandrogénie, oligoménorrhée et spanioménorrhée respectivement ainsi qu’un cas de TSH persistante élevée (> 20 mU/L) inexpliquée. Le second immunodosage a confirmé ces concentrations élevées et la linéarité des tests de dilution a exclu une interférence analytique. Le faible pourcentage de récupération après PEG (FSH : 14 %, LH : 5 % et 4 % ; TSH : 3 %) évoquait la présence de macro-hormones, confirmée ensuite par chromatographie.
Discussion |
Le dosage des hormones hypophysaires sériques après PEG est un préliminaire à la chromatographie. Néanmoins, tous les immunodosages ne supportent pas ce prétraitement du sérum et il n’existe pas de seuil universel de récupération après PEG [2 ].
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Vol 83 - N° 5
P. 331 - octobre 2022 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.